Microsoft va supprimer 7 000 emplois à travers toutes ses équipes
Sa plus grosse vague de licenciements depuis janvier 2023
Microsoft vient d'annoncer la suppression prochaine de 3% des effectifs du groupe à travers l'ensemble de ses équipes et régions. Environ 7 000 travailleurs sont concernés par cette annonce, sur les 228 000 employés que le conglomérat de Satya Nadella compte dans ses rangs.
Selon les propos du porte-parole de Microsoft rapportés par le site CNBC, cette réduction des effectifs n'est pas liée aux résultats de l'entreprise, contrairement aux licenciements (moins nombreux) annoncés en janvier 2025. Il faut dire qu'avec un bénéfice net de 25,8 milliards de dollars rien que pour le premier trimestre de l'année 2025, la justification aurait été bien mal choisie, d'autant que Microsoft revendique une croissance plus forte que prévu de son activité d'informatique dématérialisée Azure. Microsoft a toutefois jugé bon de se délester de quelques milliers de personnes afin de « réduire les niveaux hiérarchiques », semble-t-il. « Nous continuons à nous concentrer sur la constitution d'équipes très performantes et à accroître notre agilité en réduisant les niveaux hiérarchiques, avec moins de managers », avait déclaré la directrice financière, Amy Hood, le 30 avril.
Business as usual
Nous ne savons pas actuellement dans quelle proportion les différentes filiales sont touchées, mais toutes les équipes peuvent se sentir concernées par cette restructuration, ce qui inclut donc les nombreuses personnes travaillant chez Xbox Game Studios, Bethesda Softworks et Activision Blizzard King. L'activité jeu vidéo n'avait d'ailleurs pas été épargnée en janvier 2023, date de la précédente plus grosse vague de licenciements de Microsoft, qui s'était séparé de 10 000 collaborateurs. 343 Industries, renommé Halo Studios depuis, avait été « durement touché », tout comme Bethesda Game Studios. L'activité jeu vidéo avait été encore heurtée en 2024 à plusieurs reprises, provoquant notamment la fermeture d'Arkane Austin et Tango Gameworks (reformé ensuite par Krafton) ou encore l'annulation d'un projet chez Blizzard. Le site IGN a déjà contacté Microsoft pour tenter d'obtenir des détails sur l'impact de ces nouvelles mesures dans son activité jeu vidéo.