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Depuis la révélation de la bande-annonce d'Ark : Aquatica bourrée d'IA bien moche, tout le monde se refile la patate chaude : Wildcard renie jouer un rôle dans la conception du DLC. Snail Games, qui s'occupe bel et bien du DLC, indique que c'est le département marketing (qui n'a aucun lien avec les développeurs) qui a pondu cette horreur. Résultat : un beau bad buzz et on parle de tout sauf du jeu en question (qui ne devrait d'ailleurs pas du tout ressembler au trailer en question).
C'est avec sidération que nous avons découvert le trailer d'Ark : Aquatica dévoilé la semaine dernière par Snail Games. Cette bande-annonce, entièrement conçue par IA (de la voix off aux effets visuels) a souffert d'un bad buzz logique et immédiat (même si évidemment, le jeu a peut-être fait un peu plus parler de lui que prévu...). Rapidement, Wildcard (qui a créé la licence Ark) a tenu à prendre ses distances : ce n'est pas leur équipe, mais plutôt celle de Snail Games qui a été missionnée sur ce DLC. Toute la responsabilité de ce mauvais coup de com leur incombe donc.
J'ai glissé chef
Le problème, avec une telle pirouette marketing, c'est qu'elle pourrait bien se répercuter sur la marque Ark dans son ensemble. Car oui, le studio Wildcard, responsable du premier jeu Ark et actuellement en train de travauller sur Ark : Survival Ascended, n'est pas celui qui s'occupe du DLC Aquatica. Il s'agit en réalité de Snail Games, qui a été missionné pour l'occasion. Mais même les développeurs dudit studio souhaitent prendre leurs distances avec la polémique : le lead game designer Matt Kohl a pu s'entretenir auprès de Pocket Tactics à ce propos. "Le département marketing a utilisé des images fixes de certains de nos actifs pour créer une bande-annonce animée par IA. Cela ne faisait pas partie de l'équipe de développement ; nous ne savions pas qu'ils le faisaient" a-t-il ainsi tenu à préciser. Un département marketing comme ça, c'est l'assurrance de problèmes supplémentaires à venir... D'autant qu'une simple décision prise côté marketing pourrait bien avoir un impact direct sur le travail des développeurs, qui ont peut-être bien proposé du travail de qualité, qui sait. Mais aux yeux du public, l'image est incontestablement ternie pour de bon. Et puis, puisqu'il faut désormais le préciser, Kohl a préféré ajouter que Snail Games n'a utilisé aucun outil d'intelligence artificielle dans le développement du DLC, en précisant que le jeu ne ressemblera pas au trailer proposé. Quel était son intérêt, du coup ? Hormis créer un énorme bad buzz ?