Swery, le retour de la vengeance du maestro japonais de la série B

par Patrick Hellio
12 commentaires
Swery, le retour de la vengeance du maestro japonais de la série B

Le très lynchéen et clivant Deadly Premonition, l'ésotérique D4 Dark Dreams Don't Die ou encore des séries B du bon vieux temps type Spy Fiction ou Extermination sur PlayStation 2 : certaines ludographies parlent d'elles-mêmes et celle de Hidetaka Suehiro fascine autant par l'éclectisme de ses genres qu'un goût immodéré pour les univers et personnages toujours plus baroques et excentriques. Rencontre avec le sieur Suehiro, alias Swery65, créateur de jeux d'Osaka fasciné par l'imagerie américaine et plus populaire en Occident qu'à domicile. Entre études de cinéma et conversion récente en moine bouddhiste, retour sur la trajectoire singulière et son influence sur la création d'un auteur à la patte radicalement unique.

Après quelques années d'absence, Swery revient sous le feu de l'actualité. Entre la présentation du sombre The Missing, prochain jeu édité par Arc System Works en octobre sous la forme d'un platformer 2D martyrisant son héroïne, mais aussi le bouclage à rebondissements de sa campagne de financement participatif pour son thriller chatoyant à tendance animalière The Good Life, le créateur japonais se surpasse dans cet art du grand écart qu'il affectionne. Deux jeux, deux salles, deux ambiances. "On ne le sait pas forcément, mais j'ai toujours travaillé simultanément sur deux voire parfois trois jeux en même temps depuis 2008", nous confie Swery. "Ce n'est pas facile de passer de l'un à l'autre et de faire coïncider son emploi du temps avec ceux des autres personnes. C'est très stressant et cela m'a même rendu malade par le passé".

Depuis plusieurs mois, le maestro du bizarre jongle entre ces deux prochains jeux annoncés (au moins) et a sensiblement revu ses méthodes pour plus de zenitude. "Aujourd'hui, je travaille dans un endroit où je peux passer d'un projet à l'autre à mon propre rythme et cela va bien mieux ! En plus, je n'ai plus à me rendre à des réunions inutiles, je peux travailler à distance et même profiter d'un peu de temps libre". Comme toujours, le créateur japonais débarque là où on ne l'attend pas avec ces deux titres aux styles diamétralement différents. Mais qui es-tu vraiment Swery65 ?

Swery sur le gâteau

Annonce surprise de début d'été, The Missing J.J. Macfield and the Island of Memories est en production sur PC et consoles pour le compte de Arc Systems Works, spécialiste ès-Guilty Gear et BlazBlue qui devrait accueillir un titre tendance maso à son catalogue si l'on en croit le trailer malmenant son personnage principal, digne des fulgurances gores et cathartiques de l'antédiluvien Infernal Runner. Entre deux scènes d'empalement et d'électrocution, Swery collabore également avec l'équipe de Yukio Futatsugi (Panzer Dragoon) sur The Good Life et sa photographe arpentant une ville de la campagne anglaise aux habitants devenant chats et chiens la nuit venue. Un projet qui revient de loin, s'appuyant sur une campagne de financement participatif qui se solde dans un premier temps par un échec cuisant sur Fig, en réunissant moins de la moitié de son objectif de 1,5 million de dollars.

The Missing, le prochain jeu de Swery, arrive ce mois-ci
The Missing, le prochain jeu de Swery, arrive ce mois-ci

Un coup dur et une leçon quand on sait combien l'exercice repose en grande partie sur le crédit et l'égo d'un nom connu si l'on en croit les précédents Tim Schafer ou David Braben. "J'ai tiré tellement d'enseignements de cette expérience que je ne pourrai pas tout raconter ici", résume Swery. "La chose la plus importante que j'ai apprise, c'est que présenter uniquement un projet comme un nouveau jeu de Swery ne suffisait pas pour gagner la confiance des backers. Il fallait que je sois plus explicite sur le genre du jeu". Comme un signe d'humilité que le game designer japonais contredit quelques instants plus tard quand on le questionne sur ses jeux dont il est le plus fier ("Tous !") ou sur le statut culte que Deadly Premonition a pu gagner auprès de certains joueurs ("Je pense que tout ce que je crée est incroyable"). Bye bye Hidetaka, coucou Swery65.

Swery, vous êtes filmé

En 2014, Anne Ferrero réalise un épisode de l'émission Toco Toco consacré à Swery, diffusé à l'époque sur la chaîne Nolife et aujourd'hui disponible sur YouTube via sa chaîne Archipel. Une promenade fascinante d'une vingtaine de minutes en compagnie du game designer pour une virée des bars où il est familier à Osaka. Swery évoque régulièrement sur les réseaux sociaux son goût pour la boisson, qu'il estampille d'un DrinKING sans équivoque. Entre Suda51 ou Yôko Tarô, Anne Ferrero a suivi plusieurs créateurs nippons renommés. Swery lui laisse un souvenir particulier. "Il compte parmi nos invités préférés dans l'émission", situe-t-elle d'emblée. "Nous avons dû tourner entre 16h et 1h du matin ce jour-là avec Swery qui s'est vraiment prêté au jeu naturellement, il était en train de quitter Access Games. Il y a par exemple eu ce moment où nous sommes passés devant un parc et où il a joué à la balançoire spontanément ! C'est quelqu'un d'éminemment sympathique, très cabotin et particulièrement jovial comme beaucoup d'habitants d'Osaka. J'ai régulièrement l'occasion de le croiser et il est vraiment comme ça, plus naturel que d’autres grands développeurs".

Cette virée est ponctuée de moments forts comme lorsque Swery entre dans une salle d'arcade où tournent des jeux SNK sur lesquels il a travaillé à ses débuts, ou encore une poignante visite du bar Owl's Nest tenu par son ami Gen, sources d'inspiration revendiquées pour Deadly Premonition et D4. "Le bar a malheureusement fermé depuis, Gen ayant pris sa retraite", regrette Anne Ferrero. "Après la diffusion de l'épisode, de nombreux fans se rendaient dans le bar pour le visiter !". Périple à tendance introspective, le reportage met en relief une personnalité haute en couleurs.

Swery sait qu'il ne réalise pas des titres AAA, qu'il n'a pas un rouleau compresseur marketing et que la communication dépend totalement de lui. Il s'est créé un personnage qui représente aussi ses jeux.
La réalisatrice Anne Ferrero

Une communication type système D qui colle bien au créateur indépendant. "Avant D4, Swery avait peu de followers sur Twitter et il parlait très peu anglais", rappelle Ferrero. Le départ d'Access Games change la donne. "Il a ensuite accepté et suivi à leur tour tous ses followers et systématiquement réagi autour notamment de Deadly Premonition. Il a appris l'anglais et s'est tissé un réseau de contacts à l'étranger de développeurs et journalistes. Swery n'est pas très connu au Japon, son public aujourd'hui se trouve plutôt aux Etats-Unis", analyse la réalisatrice. "Tous les moyens sont bons pour faire parler de ses jeux et il accepte beaucoup de propositions d'interviews".

T'as pas mal, t'as pas mal !

Sous ses airs farfelus et parfois enfantins, le game designer qui sort rarement sans son chimpanzé en peluche cache une volonté de fer galvanisée par les épreuves. "Nous refusons d'abandonner The Good Life", prévient-il les dents serrées à la fin de la campagne Fig dans un billet posté sur les réseaux sociaux. "Je l'ai croisé au Tokyo Game Show quand la campagne était déjà très mal partie", évoque Anne Ferrero. "Il ne devait pas forcément être très bien mais il faisait bonne figure sur le salon, où il était là pour faire du networking. Combattif, il préparait déjà la suite". Le four de la campagne pour The Good Life censé marquer son retour attendu depuis quelques années ? Une simple anicroche si l'on en croit le Japonais qui en a vu d'autres. "En fait, ma réaction a plutôt été du genre : ok, comment va-t-on faire pour réussir la prochaine fois ?" nous dit-il. Le projet The Good Life marque ses premiers pas d'indépendant après avoir quitté le studio Access, où il a signé une grande partie de sa production.

Quand j'ai lancé la campagne, je me projetais déjà dans l'après, qu'il rime ou non avec réussite. J'ai même pensé à terminer The Good Life et à le mettre en vente. Lorsque j'ai compris que la campagne allait échouer, j'en avais déjà analysé les raisons et je me préparais pour la suite.
Swery

La suite, elle se passe sur Kickstarter, avec une ambition revue à la baisse, de nouveaux partenaires financiers et une meilleure communication, à l'image d'une maquette jouable à télécharger. Cette deuxième sera la bonne. Le créateur obstiné de Deadly Premonition arrache enfin une validation de son projet auprès de plus de 12.000 contributeurs. On imagine sans peine l'importance de la campagne The Good Life à ses yeux, le titre marquant son retour aux affaires après le départ d'Access Games et un break dû à d'importants problèmes de santé.

Fin 2015, Swery annonce en effet cesser un temps ses activités après avoir été diagnostiqué d'une hypoglycémie réactionnelle, synonyme de hausses et chutes brutales du taux de glycémie dans le sang entraînant malaises, vertiges et autres réjouissances. Une sensation de déjà vu ? Vice publiera en effet un article captivant sur le rapport entre cette maladie et les comportements de certains personnages des jeux de l'auteur, comme si celui-ci y avait inconsciemment transféré les maux qui le hantent.

On s'enfile des litres de caféine dans Deadly Premonition
On s'enfile des litres de caféine dans Deadly Premonition

On mange, on boit beaucoup dans les jeux de Swery à l'image des séquences de repas dantesques de D4 ou de la surconsommation de café dans Deadly Premonition. "L'une des raisons était que je travaillais trop, alors je me suis efforcé de vivre une année sur un rythme beaucoup plus lent", analyse le Japonais. "J'ai profité de ce temps libre pour communiquer avec des fans, rencontrer différentes personnes, visiter d'autres endroits, participer à des conférences, obtenir des diplômes... Je me suis remis peu à peu". L'année 2016 marquant déjà les 20 ans de Swery dans l'industrie. Le temps est au bilan et aux questionnements sur les lendemains. Cette pause permet au créateur de jeux de s'essayer à l'écriture d'un roman, qu'il évoque dès l'été 2016. "Comme une version de Deadly Premonition mais se passant en Angleterre". L'histoire tourne autour d'un meurtre et serait écrite depuis le point de vue... d'un chat. Comme une réminiscence du projet The Good Life ?

"Non, c'est quelque chose de différent", nous précise Swery. "L'écriture du roman a un peu ralenti pour diverses raisons mais j'entends le terminer et si possible le publier". Ce qui ne te tue pas te rend définitivement plus fort, d'autant plus quand on se trouve une voie spirituelle. En septembre 2016, on apprend dans la presse que Hidetaka Suehiro est devenu moine bouddhiste, suivant le modèle de ses parents. "C'est devenu plus simple pour moi d'accepter les choses", détaille-t-il quand on l’interroge sur un éventuel impact sur sa manière de concevoir le jeu vidéo. "J'ai aussi appris que peu importe combien vous vous efforcez de changer le monde, il ne changera pas".

Touche à tout

Des débuts chez SNK où il oeuvre au design de jeux de combat type The Last Blade en passant par ses contributions ponctuelles chez Whoopee Camp (Tombi! 2), Deep Space (Extermination sur PlayStation 2) puis ses nombreuses années chez Access Games qu'il contribue à lancer (Spy Fiction, Deadly Premonition), Swery s'est progressivement orienté vers l'écriture et le game design de projets sous sa responsabilité. Avec cette particularité d'explorer presque systématiquement de nouveaux genres, depuis les jeux de combat, l'infiltration, jusqu'à l'aventure graphique compatible Kinect en passant par l'enquête en monde ouvert sans oublier le survival ambiance spatial. "J'ai cette volonté d'essayer toujours quelque chose de nouveau, donc il est plutôt naturel pour moi de me pencher sur des genres différents même si cela peut parfois perturber les gens avec qui je travaille", concède Swery, qui entend une certaine logique dans son cheminement. "J'essaie toujours de mettre à profit le savoir-faire acquis pour le prochain projet".

Extermination, un des premiers jeux de Swery en scénariste
Extermination, un des premiers jeux de Swery en scénariste

Par ce prisme, on peut effectivement saisir une certaine logique de passer dans la logithèque griffée Swery d'Extermination (2001), dont il gère le scénario, à des Deadly Premonition (2010) puis D4 Dark Dreams don't Die (2014), qu'il dirige et écrit en y esquissant des personnages étranges et ambigus. L'agent du FBI Francis York Morgan, qui doit composer continuellement avec Zack, une seconde personnalité dans Deadly Premonition, ou l'ancien policier David Young de D4 Dark Dreams Don't Die, qui se retrouve projeté violemment dans le temps pour peut-être pouvoir empêcher la mort de sa femme, sont des protagonistes torturés, tout sauf manichéens et forcément attachants. Dommage que la technique ne suive pas toujours comme dans Deadly Premonition, titre le plus discuté de l'auteur qui compte autant de fans saluant un tour de force unique que de détracteurs pointant une réalisation surannée. Ce n'est pas pour rien si le titre au développement chaotique a écopé d'un record mondial dans le Guiness de jeu le plus clivant pour la critique. Ironique pour le développeur japonais qui s'en amuse lors du BitSummit 2015 : "En revanche personne ne le connait au Japon, voilà ce qui est terrifiant. Il ne s'y est vendu qu'à 3.000 exemplaires". Pas si grave, Swery cultive une fascination pour l'Occident qui, visiblement, lui rend plutôt bien.

"A Swery Game".

L'accroche ouvre la bande annonce de The Missing. Mais la tendance du Japonais à expérimenter différents genres et à les associer à des univers plus baroques les uns que les autres brouille la définition d'un "jeu Swery". Comment résumerait-il sa méthode ? "Ma réponse est toujours : le monde en premier", assène-t-il. "Quand certaines personnes entendent ça, ils me demandent si je parle de la carte du jeu. Non, ce que j'entends c'est le monde entier au sein du titre que les joueurs vont être amenés à visiter". L'existence précède l'essence et les mondes de Swery précèdent donc les scénarios. "Dans quelle sorte de monde vont-ils s'aventurer ? Je pense que monde et gameplay sont systématiquement ce qui vient en premier. L'histoire peut toujours être ajoutée et modifiée plus tard".

Fil rouge de la ludographie de Swery, cet attrait pour la culture et l'imagerie américaine où se passent la majorité de ses jeux. Une Amérique étrange, vue par le prisme d'un auteur nippon biberonné au cinéma et aux séries TV yankees. "Quand j'étais enfant et que mes copains de classe regardaient Gundam, Ultraman et Masked Rider, moi je suivais MacGyver, l'Agence Tous Risques, K 2000, Supercopter, Friends, Beverly Hills 90210, La Fête à la maison et des tonnes de films". On comprend mieux. "Ayant de la famille au Canada et à Los Angeles, je suis allé plusieurs fois en Amérique quand j'étais petit. Cela a dû avoir une grande influence sur moi". Avant de se pencher sur le jeu vidéo, le natif d'Osaka fait des études de cinéma qui vont imprimer son imaginaire. "Brazil de Terry Gilliam, Fargo des frères Coen et La Cité de Dieu de Fernando Meirelles" fusent immédiatement quand on le questionne sur ses trois films de chevet.

"Mais évidemment j'aime aussi David Lynch, Tarantino, Shyamalan, Michael Mann, Wes Anderson, Aki Kaurismäki, Danny Boyle, Woody Allen, Edgar Wright, John Woo, Tsui Hark, Bong Joon-ho, Na Hong-jin, Akira Kurosawa, Nobuhiko Obayashi, Juzo Itami, Sion Sono, Takeshi Kitano, Makoto Shinkai, Hayao Miyazaki, Mamoru Oshii et Hideaki Anno". Pause, OK, l'homme a bon goût côté péloches. "Et je pourrais continuer encore et encore". L'appel du jeu vidéo sera le plus fort. "Le premier auquel j'ai joué a dû être probablement Space Invaders", élude-t-il quand on tente une question facile sur un possible coup de foudre. Avant de lâcher sur un ton plus grave :

Ce n'est que récemment que j'ai vraiment réalisé combien le jeu vidéo était important pour moi. J'ai longtemps pensé que je pouvais m'arrêter d'en créer à n'importe quel moment, mais voilà je suis encore là, à toujours en faire.

Et si c’était le jeu vidéo qui avait choisi Hidetaka Suehiro ? Le créateur japonais est sous les projecteurs ces temps-ci et cherche à donner un nouvel élan à sa carrière. La propriété de ses oeuvres cultes que sont Deadly Premonition et D4 ne lui revenant pas, c'est une page vierge de sa ludographie qui s'ouvre.

The Good Life, retour aux affaires (manqué ?) de Swery après avoir quitté le studio Access et de lourds problèmes de santé
The Good Life, retour aux affaires (manqué ?) de Swery après avoir quitté le studio Access et de lourds problèmes de santé

Spécialiste des univers étranges et productions baroques, doté d'une indiscutable patte artistique et véhiculant un monde ésotérique lui étant totalement propre, Swery a tout d'un grand. Du chef-d'oeuvre culte à jamais discuté (Deadly Premonition) à l'oeuvre définitivement incomplète (Dark Dreams Don't Die n'aura jamais son point final), les travaux du Japonais de 45 ans cochent plusieurs cases du formulaire d'entrée dans le club fermé des créateurs définitivement consacrés. Il ne lui manque probablement qu'un authentique succès grand public massif pour asseoir sa stature et lui permettre d'envisager de nouvelles échelles de création. Mais Swery sera-t-il toujours Swery dans ce cas ? Ne perdrait-il pas cette sensibilité underground qui le rend d'autant plus attachant auprès des joueurs avertis conscients de la singularité de ses travaux ? Après tout, comme le rappelait ce bon Oscar Wilde, "le succès est un poison qui ne doit être pris que tard dans la vie, et encore, à petites doses".

Remerciements à Swery65, Anne Ferrero et boulapoire pour leur temps et disponibilité.

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  • La_Redaction
    La_Redaction
    Posté le 4 octobre 2018 à 16h15

    Le très lynchéen et clivant Deadly Premonition, l’ésotérique D4 Dark Dreams Don’t Die ou encore des séries B du bon vieux temps type Spy Fiction ou Extermination sur PlayStation 2 : certaines ludographies parlent d’elles-mêmes et celle de Hidetaka Suehiro fascine autant par l’éclectisme de ses genres qu’un goût immodéré pour les univers et personnages toujours plus baroques et excentriques. Rencontre avec le sieur Suehiro, alias Swery65, créateur de jeux d’Osaka fasciné par l’imagerie américaine et plus populaire en Occident qu’à domicile. Entre études de cinéma et conversion récente en moine bouddhiste, retour sur la trajectoire singulière et son influence sur la création d’un auteur à la patte…

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  • anon72745777
    anon72745777
    Posté le 4 octobre 2018 à 16h38

    Bonjour,
    Code copain : V2OBE8

  • anon14801918
    anon14801918
    Posté le 4 octobre 2018 à 16h40

    Article très intéressant, Swery étant je trouve une personnalité assez unique dans le monde du jeu vidéo. Après, on aime ou on aime pas ses jeux, mais ils ont tous quelque chose de fascinant.

  • anon29905729
    anon29905729
    Posté le 4 octobre 2018 à 16h45

    Merci pour cet article ! En effet c’est un monsieur très honorable et charmant.

  • Tybaltv6
    Tybaltv6
    Posté le 4 octobre 2018 à 17h22

    Chouette article !

    Code de lecture : 5R7VCX

  • GiGaKu
    GiGaKu
    Posté le 4 octobre 2018 à 20h43

    Bravo Monsieur HELLIO! J’avais joué à Extermination, on me l’avait prêté, j’'avais bien aimé à l’époque de la PS2.
    Je vais m’intéressé à ses autres titres;)

  • Mishima76
    Mishima76
    Posté le 4 octobre 2018 à 21h11

    Tres bon article d un createur atypique ,d un artisan du jeux video qui vit avec ses convictions d artistes …

  • anon86951635
    anon86951635
    Posté le 5 octobre 2018 à 18h37

    Deadly Premonition… Cette claque que j’ai prise en y jouant ! Par contre j’ai tjs D4 sur ma liste de jeux à faire, et il vient subitement de remonter en haut de la liste!
    Merci pour ces articles intéressants !

  • ryukenashi
    ryukenashi
    Posté le 7 octobre 2018 à 08h51

    Merci Patrick pour ton dossier sur cet artiste underground, toujours un plaisir de te lire :slight_smile:

  • Mathophobe
    Mathophobe
    Posté le 10 octobre 2018 à 18h54

    Deadly Premonition quel jeu… Les personnages, l’ambiance, la fin, un des seuls jeux que l’on pourrait qualifier d’arts et d’essais.

  • poutouck
    poutouck
    Posté le 22 octobre 2018 à 23h41

    Super article, j’aime beaucoup l’univers que propose Swery, ce sont pas les meilleurs jeux mais au moins il propose des choses différentes à chaque fois.

    Deadly Premonition <3

  • StephKo
    StephKo
    Posté le 2 novembre 2018 à 22h58

    L’article est passionnant, j’ai hâte de pouvoir jouer à The Good Life.

    Un code de lecture si ça intéresse quelqu’un : LZL3AX

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